Il est minuit, le temps respire. Me rendant pieds nus sur le pont-balcon, je sens le vent se lever. Dans le carré de ciel auquel j’ai accès, la forme d’un petit nuage blanc se distingue dans cette nuit loin d’être noire, dans cette nuit – loin. L’horloge sous verre est toujours sur le chiffre 8 et le bateau se souvient des arbres sur la terre et de la saison de l’automne que nous sommes en train de traverser comme une mer : il y a des pommes de pins et des feuilles mortes un peu partout.
À ma fenêtre, le ciel, sans le reste. Écume d’écriture au réveil, sans le reste du jour. Première heure : Ciel. À chaque fois que je reprends mon souffle, les couleurs ont changées. J’entre dans le jour calmement avec le rapide changement de la lumière. Le soleil perce. À ma fenêtre, la percée. Toute seule, toute pure, sans le reste. La percée nue comme moi-même dans mon rêve chez le libraire : Je cherchais un livre et je trouvais « Fenêtres ». C’est mon livre-mon ciel pour moi toute seule et pour vous tout seul qui lisez. suite sur Instagram #sachasteurer
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