Au bateau, je reçois des messages venant des villes. « Le temps passe vite » est une phrase qui revient souvent dans ceux-ci, « Le temps file ». Ici, le jour et la nuit, et les saisons se succèdent d’une façon naturelle ; pas très pressée, pas très lente non plus. Avant-hier, j’écrivais, c’était le matin à l’heure du café. Aujourd’hui j’écris dans mon lit, avant de fermer les yeux. L’ordinaire. L’ordinaire commence comme l’ordre. Ici, les bougies sont allumées le jour comme la nuit, je cherche la lumière le jour comme la nuit mais je ne cherche pas du temps ; le temps est là, d’une façon naturelle ; pas très pressée, pas très lente non plus. Il y a une semaine, j’ai ramené d’une île lointaine, une horloge. J’ai décidé de mettre l’heure sur le chiffre 8.
À ma fenêtre, le ciel, sans le reste. Écume d’écriture au réveil, sans le reste du jour. Première heure : Ciel. À chaque fois que je reprends mon souffle, les couleurs ont changées. J’entre dans le jour calmement avec le rapide changement de la lumière. Le soleil perce. À ma fenêtre, la percée. Toute seule, toute pure, sans le reste. La percée nue comme moi-même dans mon rêve chez le libraire : Je cherchais un livre et je trouvais « Fenêtres ». C’est mon livre-mon ciel pour moi toute seule et pour vous tout seul qui lisez. suite sur Instagram #sachasteurer
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