Je ferme les yeux, mon poème n’est plus autours de moi. J’entends des automobiles, vagues de son s’échouant sur le rivage de ma terre, de ma peau, de mes doigts. Une autre écriture m’attrape, me tire, me pousse à monter sur le toit. Les oiseaux eux aussi sont tirés vers l’écriture du Printemps, je l’entends, de mon poste en hauteur, cette rythmique de chants s’intensifier. Une petite boite avec du sable et des coquillages est ouverte sur le buffet. C’est un cadeau ; on dirait que facilement les autres entrent avec moi dans mes chimères. Comme les derviches bâtissent leur tour pour danser dans l’espace infini en restant sur place, je sais aussi bâtir mon Ailleurs.
À ma fenêtre, le ciel, sans le reste. Écume d’écriture au réveil, sans le reste du jour. Première heure : Ciel. À chaque fois que je reprends mon souffle, les couleurs ont changées. J’entre dans le jour calmement avec le rapide changement de la lumière. Le soleil perce. À ma fenêtre, la percée. Toute seule, toute pure, sans le reste. La percée nue comme moi-même dans mon rêve chez le libraire : Je cherchais un livre et je trouvais « Fenêtres ». C’est mon livre-mon ciel pour moi toute seule et pour vous tout seul qui lisez. suite sur Instagram #sachasteurer
Commentaires
Enregistrer un commentaire