Quelques étages plus bas, il y a un mouvement : Un départ. Hier, je constatais dans le local à poubelles beaucoup de déchets provenant de cet homme qui s’en allait, des enveloppes avec son nom ne trompaient pas. Au moment où je rentre de ma marche ce matin, il est là, dans le hall, venu pour chercher son courrier, je lui fais remarquer le désordre laissé. « Nous nous sommes séparés, je ne voulais pas rester là seul » , me confie-t-il. Arriver, partir pour des débuts et des fins d’histoires d’amour, beaucoup était dit dans l’énonciation de cette simple phrase lancée entre nous qui ne nous connaissions pas dans ce hall d’immeuble froid. Quand je suis là-haut, je ne sens pas qu’un couple s’est déchiré au-dessous de moi, qu’un homme et une femme sont partis, je n’ai rien vu, rien entendu, je l’ai su, et c’est déjà terminé. Mon voisin du dessous est venu la semaine dernière sonner chez moi à 21 heures. La cigarette au bec, gêné, il est venu me dire qu’avec mon enfant qu...