Reprendre ces notes comme revenir chez soi, espérer encore que les oiseaux sur ma tasse de café s’envolent. Reprendre ces notes comme accepter le voyage immobile d’être ici. Aujourd’hui, je suis là. Aujourd’hui, le ciel est bas, je me place sous la plus grande lucarne du bateau pour avoir le plus de lumière possible. Je me place dans le vide de l’écriture où la mer est vaste, où les tempêtes se défient avec des mots, avec des phrases – des constructions de phrases, des métaphores pour des métamorphoses. Que je suis-je capable d’autre que de consigner le présent et le temps qu’il fait ? D’être nue face aux éléments ? De lire inlassablement comme on lit pour occuper son voyage en jetant des regards vers l’horizon puis en replongeant en soi-même et dans l’imagination ?
À ma fenêtre, le ciel, sans le reste. Écume d’écriture au réveil, sans le reste du jour. Première heure : Ciel. À chaque fois que je reprends mon souffle, les couleurs ont changées. J’entre dans le jour calmement avec le rapide changement de la lumière. Le soleil perce. À ma fenêtre, la percée. Toute seule, toute pure, sans le reste. La percée nue comme moi-même dans mon rêve chez le libraire : Je cherchais un livre et je trouvais « Fenêtres ». C’est mon livre-mon ciel pour moi toute seule et pour vous tout seul qui lisez. suite sur Instagram #sachasteurer
Des métaphores pour des métamorphoses !
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