Juste avant le couloir où se trouve le phare, dans la pièce où je dors, j’ai accroché au mur un dessin carte postale en noir et blanc d’une allée circulaire avec des colonnes dans une crypte. Cela crée un effet d’optique pour l’imaginaire où pendant cinq secondes, on peut s’imaginer en prière dans les sous-sols d’une église tout en étant contre vents et marrées des profondeurs de la vie intérieure éclairé par les lumières colorées et éblouissantes du phare. Tout cela, grâce à une seule image – agissant comme un miroir agrandissant l’espace de la conscience.
Vol d’oiseaux sur assiette je prends – en haut le vent, en bas le lac le vent souffle sur le lac, et le lac accueille le vent . La petite fumée papillon de la bougie se dissipant – sortie du tombeau, Printemps. Tu es là, avec et dans la fleur, blanche, double. L’horloge arrête enfin le temps-espace présent, je t’écris dans l’agenda perpétuel des fleurs. Ecritures, encore écritures - traits pleins, séparés, en dedans, en dehors de nous, volants sur - assiettes, papiers, ciel Suis-je dépaysée ? Non, Le lac est ouverture, le vent pénétration . En compagnie des oiseaux, des roses et des papillons sur les boites d’allumettes, déjà, le soir vient comme tu viendrais en moi si-, fleur blanche et double, presque fanée – si tôt. Je devine la musique que tu écoutes et les couleurs que tu choisis, j’entends des chants d’oiseaux sur des coups de marteaux. Des fleurs coupées dans leur verre d’eau se referment avec la nuit qui vient comme tu viendrais si –. Le noir fait peu à peu di
Miroir agrandissant l’espace de la conscience.
RépondreSupprimerMiroir agrandissant l’espace de la conscience.
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