Juste avant le couloir où se trouve le phare, dans la pièce où je dors, j’ai accroché au mur un dessin carte postale en noir et blanc d’une allée circulaire avec des colonnes dans une crypte. Cela crée un effet d’optique pour l’imaginaire où pendant cinq secondes, on peut s’imaginer en prière dans les sous-sols d’une église tout en étant contre vents et marrées des profondeurs de la vie intérieure éclairé par les lumières colorées et éblouissantes du phare. Tout cela, grâce à une seule image – agissant comme un miroir agrandissant l’espace de la conscience.
Bourdonnement du réfrigérateur, je creuse en moi l’écoute. Mardi-jour-de-marché, oubli sur les étalages des mes clémentines d’Andalousie. Je m’en rends compte en rentrant seulement. Je ne sais pas combien d’argent j’ai perdu. Achat d’un stock de mouchoirs et de papiers toilettes comme si on partait en voyage pour très longtemps. « Ce n’est pas tous les jours qu’on a envie d’acheter ce genre de choses » , je dis au marchand qui lui en vend tous les jours. 7 euros 4 cahiers j’arrive à négocier pour le capitaine du bateau rêveur professionnel fauché. Depuis quelques jours il a éteint le chauffage en se disant que cela fera peut-être arriver le Printemps. Ne plus aller au café, qu’est-ce que cela change ? On a envie de rentrer plus vite chez soi pour aller aux toilettes et on s’assoit sur des bancs en regardant la vue. En écrivant on boit de l’eau chaude avec un bout de gingembre infusé dedans. Ma grand-mère, elle, sait toujours exactement le prix des choses qu’elle ac...
Miroir agrandissant l’espace de la conscience.
RépondreSupprimerMiroir agrandissant l’espace de la conscience.
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